Jour 2 # Celle qui Creuse

mardi 12 février 2013, par Leonor

Résidence à Paillette.
Jour 2.


Leonor
"J’ai rendez-vous à 8h du matin (super !) au Collège de Ville Jean pour une intervention dans la classe théâtre. Nous travaillons sur la thématique de la Dalle : "J’ai la dalle au cœur".

11hJ’ai rendez-vous avec Gaétan au Collège pour charger des affaires de l’installation plastique faite au mois de décembre sur le parcours artistique de la compagnie.

11h40 Classe d’espagnol. C’est le chaos complet. Les élèves font grève des crayons. Je leur fais une leçon de "pétage de plombs" moral et tout le pataquès… on s’en sort plutôt bien mais je ressens toujours la même sensation quand je vis ce type de situation : quel est le sens ?

(Nous avons travaillé sur la scène de l’enfant sur son cheval qui attend son père. Ce travail avait déjà été commencé et nous avions fait 4 groupes, chaque groupe donnant un regard différent sur le texte : le dramaturge, l’auteur, le traducteur, le metteur en scène)

Bon, nous allons manger à la cantique. C’est bon !

Camion, direction Bruz, avec un retro en moins puisque hier à côté de la Paillette on nous a piqué ledit retro. Donc, je dois faire des merveilles pour voir mes voisins qui m’arrivent par le…

Nous allons voir un spectacle.
La metteure en scène fait un très beau discours aux enfants avant la représentation. La thématique est : la différence. Le spectacle vient de finir, j’ai vu de jolies images mais j’ai pas senti le parcours de ces enfants. Nous nous posons des questions sur l’utilisation de l’image dans Celle qui Creuse.
On se dit qu’il faudra faire très attention à ne pas tomber dans "l’image".
En tout cas, dans le spectacle que nous avons vu, le texte n’a pas relevé le défit de la thématique. Il est diffèrent, ok, mais … ça me pose des questions sur notre héroïne et l’importance que disait Daniel de trouver la révélation, d’être dans l’enjeu, au cœur de son conflit intérieur.

Hier j’ai re-lu une phrase que Daniel m’avait dit lors du premier temps de travail :
" Tu fais, avec ton théâtre, office d’objet transitionnel. Leur douleur, dont ils n’ont pas conscience de l’origine mais dont ils sont victimes, tu mets le doigt dessus en mettant ton doigt en toi. Comme si tu étais une poupée marionnette pour qu’ils voient en eux à travers toi" DM

16h Nous rencontrons le programmateur du Grand Logis à Bruz. Monsieur Jean Louis Beauvieux (expert Drac).
Il aime la thématique défendue dans le dossier, il va nous soutenir.
Pourtant, ce monsieur, je ne le connais de nulle part.
Nous sortons gonflés comme des coqs.

18h Nous arrivons à la Paillette. Gaétan et moi nous courons 14 minutes.

Étirements.

Travail sur les portés et la chute :
Deux figures sont nées :
L’Arbre qui tombe/ Derrumbarse.

Lecture de la scène du frère et de la sœur. Nous aimons cette scène parce qu’elle nous permet de jouer sans se poser de questions.

Après, nous nous posons des questions :

Est-ce qu’il faut que L’Inconnu sache tout du passé de la Femme-Sans-Nom, ou bien doit-il savoir, sans savoir les faits ?

Est-ce qu’il faut travailler la construction du personnage à partir d’une figure théâtrale autre, ou bien à partir de nous mêmes ?

Constat :

Il nous faut définir de façon plus concrète le statut de l’Inconnu.

Mujer en la playa, Antonio Lopez

20h27 Nous allons rentrer à la maison (bien fatigués). Pendant que j’écris cette trace, Gaétan travaille son harmonica. J’ai envie qu’il joue de cet instrument."


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