"Seuls ceux qui rêvent ne Sombreront pas"
Ricardo Montserrat Galindo
Bonjour à toutes & à tous
Ce matin je suis allée voir la mer, pas de masque sur ma bouche, personne à l’horizon. Le vent soufflait fort et l’écume frappait de plein fouet le dos du sable.
J’ai demandé au bleu de la mer : Comment faire ?
La mer a continué son Rom Rom, son Ouf Ouf...
Vague après Vague, j’ai oublié la peur et la crainte et j’ai accueilli en moi le mouvement de la vie !
ESPACE LE TOHU-BOHU DE MARILYN
Et comment ne pas tomber sous le charme de Marilyn Fernandez qui vient nous raconter, pour la première fois à la Passerelle ; son artiste, son oeuvre et son camion !
Cette Rencontre-Portrait est l’occasion de revenir sur la mémoire et le geste poétique affirmé de la compagnie. Une histoire offerte comme un jardin partagé.
Rencontre-Performance dans le cadre des 20 ans de la Cie A Petit Pas
Mardi 27 Octobre à 18h30 à la Passerelle (CAC de Brest)
Cette mise en bouche donne le coup de départ des actions spectaculaires menées par la compagnie, ses ami.e.s et partenaires dans le cadre des 20 ans !
A noter dans vos agendas :
Novembre : "20 ans de Passion" le 20 novembre (à 20h) au Mac Orlan (Brest)
Décembre : "Amour à Mère" le 2 décembre (20h30), le 3 décembre (19h30), le 4 décembre (20h30) au Quartz (Brest)
ESPACE RESISTER...JUSQU’AU BOUT !
Entourée de sa Band of Bad Girls and Boys...Marilyn, vous a concocté un vidéo clip tout en joie et en rebond pour faire face à l’incertitude et aux temps troubles.
Pedro, pas Almodovar mais Soucharenko, avec son oeil aiguisé et son art du montage, a su mettre toute cette énergie dans le cadre et au coeur du quartier de St Martin ! Fait avec amour !!!
Tu nous a quittés, toi, ami, camarade, frère de lutte et de lumière dans nos jours sombres.
Tu as laissé, derrière toi, tes mots qui sont autant un bouquet de magnolias qu’une épée tranchant le silence. Ce silence que notre peuple, l’Espagne, a vécu dans sa chair…
Ce silence imposé aux modestes, aux sans toit, aux femmes, aux migrants, à tous ceux et celles que l’on opprime pour mieux les tenir (nous tenir) en laisse…en masque.
Tu as su nous ouvrir les yeux, nous ouvrir les cœurs, nous rappeler le sens du mot : Justice !
Dimanche 18 octobre, tu nous as quittés, je me sens orpheline, je me sens et je ne me sens plus…
Tu faisais partie de moi, de mon histoire, de ma vie. Mais je sais que je ne suis pas la seule, tu as su donner avec la générosité qui te caractérise un petit bout de toi à nous tous.tes.
Tu as su te donner sans concession, toujours en proclamant haut et fort, avec chapeau et passion ton désir de justice pour le peuple…les peuples !
Aujourd’hui tu n’es plus…et tu es en chacun-e de nous. Un petit bout de toi, un tout de toi nous habitent. Alors, je m’accroche, je m’accroche et je relis tes mails, tes posts sur facebook, je revisite tes œuvres, je me regarde dans ton sourire…
Et je me souviens de tes mots de la pièce « Mon père ma guerre " :
« Quand la guerre est finie
Les pauvres en meurent encore
Des années après, les pauvres en meurent encore.
Quand la guerre est finie
Les pauvres racontent l’histoire des mots
Dans leur cœurs, dans leur âme, ils la racontent encore.
Les enfants la récitent : Encore ! Raconte
Encore ! Encore ! Encore les morts !
Les morts n’ont pas la paix
Tant qu’elle n’est pas racontée
Les morts n’ont pas la paix
Tant que les pauvres sont pauvres
Pauvres d’histoires et pauvres de vérité
Pauvres d’avenir et pauvres de passé
Pauvres de haine et riche d’amour »
Ricardo Montserrat
Nous continuerons à raconter l’histoire, pour toi, pour nous et tu vivras encore, toujours !