Il y a des lieux dans lesquels on voudrait se perdre ! Disparaître du monde et des autres pour mieux les retrouver après. Délesté du poids de nos lâchetés, lavé par les vagues, rempli de lumière…
Il y a des lieux qui sont un APPEL ! Appel de l’infinie beauté de l’horizon. Appel vers ce qui est essentiel, juste, peu… pas grand chose et pourtant, si vrai. Si puissant d’évidence que nos « paraîtres » s’effondrent, s’émiettent comme un château de sable.
WRAC’H PETITE MAISON BLANC-ROUGE-SEMAPHORE-PULSATION-COQUILLE !
Tout ton « Toi », nous ramène à notre « Moi » ! Si nu, si humble…
Cette demeure accueille en elle ces passagers de la quête du sens que sont les artistes. Les bénévoles qui entretiennent avec soin et douceur ce « petit coin du paradis », savent qu’eux/elles sont aussi des passeurs. Pour que ces artistes, vagabonds de l’existence, précaires de nos jours, embourbés dans leurs questions du pourquoi et du comment de leur « geste » artistique, puissent trouver ici, ce lieu de tous les possibles.
Cette liberté tant chérie, si nécessaire à l’acte de création et si bafouée dans notre monde de la course à la productivité, à la performance, au produit bien « domestiqué ».
WRAC’H… sauvage, rebelle !
De l’autre côte de l’estran, les maisons qui nous regardent nous rappellent que la civilisation n’est pas loin, mais toi, WRAC’H, tu est plus forte. Indomptable, la mer nous accueille. Le ciel couvre nos maux de son voile multi-couleur des lumières. Les roches réveillent notre âme d’enfant, et nous, artistes devenus des « gosses », sautant d’un rocher à un autre, trouvons dans la dynamique du saut, l’inspiration.
Puis elle nous rattrape comme à une bête et nous atteint en plein cœur :
Le cœur exulte, le cœur déborde, le cœur se déverse !
Il y a des lieux, oui, pour mourir et il y a des lieux, oui, pour vivre !
WRAC’H… Le Sémaphore de l’île WRAC’H est avant tout, un lieu de vie…
Il nous rend : Vivants !
Il nous redonne : Le Désir !
WRAC’H… VIE…WRAC’H !
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