Hommage à notre ami Pour Erwan (Jeudi 24 novembre 2022) Tu étais de ceux qui ne s’imposent pas, mais qui sont là… Posant ta figure sur l’asphalte de Brest mais surtout dans ton quartier ; Saint Martin. Avec ton vélo Rossinante, telle un Don Quichotte, ou bien un poète des années 30 avec ta moustache…sourire au vent ! Toi, l’homme céleste, le poète urbain, le crieur des rêves et de nos cœurs en mal d’amour. Je me souviens de toi, comme un être avec une présence douce et calme. Mais aussi en (...)
PRESENCES (projet Culture Solidaire département du Finistere) Direction : Leonor Canales avec Caroline Denos (danseuse) Maëva le Hir (comédienne) Thierry Tanter (photographe) Le 14-10-22 à Brest Moi avec Christelle on accueille les familles. Ça permet de connaître l’histoire de la famille, comme pour Mme Bonjour ! Ce qui est bien dans cette résidence est que les gens peuvent apporter leurs meubles, peuvent mettre des clous au mur pour mettre leur cadre ! Non tu ne peux pas dire ça Mais non (...)
Performance Corps et Couture d’Odette Picaud et Leonor Canales (dans le cadre du Festival Invisible/Brest) Moi ma peau… Est un paysage lacéré par les pas des soldats russes Moi ma peau… Sont les mains de ma mère sur mes genoux Me mettant du mercurochrome après ma chute de bicyclette Moi ma peau… Sera une rivière où les jeunes filles en fleurs Viendront laver leur sexe après leurs premières règles Moi ma peau… T’attend T’as toujours attendue T’attendra Dis-moi où es-tu mon autre peau ? Moi ma peau… (...)
Textes écrits dans le cadre de l’atelier écriture et processus de création pendant le confinement : Femme-Maison/Homme-Maison. Avec les étudiants en théâtre de l’Université Rennes 2 Texte de : ANAËLLE FOISNET A Marthe Labourg Lundi 11 mai 2020 à 18h36 Jour J ! Jour du dé-confinement. Jour de nos libertés. J’ai aimé te connaître petite effrontée. J’ai aimé te regarder prendre corps sous ma plume. Sous nos plumes. J’ai aimé te penser, te fantasmer. Tes interactions, ta solitude parfois, m’ont permises (...)
S’arrêter et regarder ; rester là, immobile, docile… Alors, je m’arrête, j’accepte de lâcher quelque chose en moi qui me pousse à vouloir remplir à tout prix ce temps de confinement, je n’essaie pas de simuler, de vouloir répéter mon ancienne vie au sein de mes quatre murs. J’accepte les différents états qui me traversent et qui me font aller de la joie à la tristesse, de la mélancolie à la colère. Je lâche, je m’abandonne, enfin j’essaie de m’abandonner à ce temps qui coule m’invitant à ouvrir les pupilles. (...)
Texte écrit par Aly Ba au sein de l’espace artistique ; Jardin d’Exploration (proposition dirigé par Leonor Canales dans le cadre du LAP/Rennes) Samedi 17/03/2018 Pendant une scène de prépare du corps, nous avons fait quelque mouvement qui m’a fait voyager dans le passe. La position de l’arbre ça réveille en moi un vieux souvenir. Je me rappelle les moments inoubliables que j’ai passés avec mon père à l’âge de 9 ans avant qu’il parte pour son voyage sans retour et n’est pas eu le temps de dire « Goodbye (...)
Rue de Siam ils avancent surement, fières, plus tôt beaux… Pas plus de 35 ans. L’arme est là, dans cette ville à forte histoire militaire. C’est un samedi après-midi, le 24 septembre. Ils font partie du paysage, personne réagit, tout le monde fait comme s’ils n’existait pas mais ils sont bien là. Armés jusqu’aux dents au cas où… Où quoi ? Pas très loin du centre, vers les rives de la Penfeld les dirigeants du PS se sont rassemblés pour leur université d’été. Le matin j’allais avec ma fille chez le dentiste, (...)
Je me souviens d’Anne qui contenait son émotion lors de son voyage du deuxième dimanche : Le corps qui parle le corps qui exprime ce que les mots ne peuvent pas dire... Je me souviens du mail envoyé par Eric pour me dire que je n’étais seule. Puis de nous (lui & moi) assis face au soleil, dos à la porte en fer : C’était bien ton voyage à Madagascar ? Je me souviens de Mohamed : Leonor, dit dit, comment je m’appel ? Et de son « tâtonnement » timide et en toute discrétion lors de son (...)
Dans le brouhaha de la gare de Lyon les vigiles s’affairent à arrêter de façon continue et méthodique toute personne ayant un profil douteux : des jeunes gens, deux garçons pas encore trentenaires, sacs à dos et cheveux en bataille se font conduire dans un petit couloir. Le policier en civil leur sourit pour faire comprendre que ce choix n’est pas dû à leur tignasse et leur gueule de gens en quête de révolution mais au fait qu’il a des consignes auxquelles obéir. Obéir ! Ici personne ne se croise du (...)
« Rachid ! Je m’appelle Rachid ! Mais on m’appelle Rachid System, comme le chanteur algérien. Vous connaissez l’Algérie ? » J’ai rencontré Rachid un dimanche matin dans le train de Chambéry à Lyon. Lui, il allait au marché et moi je rentrais vers Brest. Assis dans le dernier compartiment du wagon 11, Rachid était seul, à côté de la fenêtre. Son portable à la main, une veste grise, des cheveux et des yeux très noirs et une barbe d’une semaine propre et bien coupée. « Non, je ne connais pas l’Algérie (...)
Septembre 2015 (Le 16 Septembre 2015) Arrivée hier à 14 h 40 sur l’île. Traversée avec Béatrice, Hélène et son mari. Deux charrettes pour transporter de quoi vivre pendant mon séjour. Micha, ma chatte m’accompagne dans ce périple. C’est la première fois qu’elle sort de l’appartement, la première fois qu’elle voit le monde : la mer ! Nous faisons un tour rapide de la maison-phare et je prends possession petit à petit de ce lieu qui sera ma maison. Je les accompagne jusqu’au bout du chemin, je sais, je (...)
Il y a des lieux dans lesquels on voudrait se perdre ! Disparaître du monde et des autres pour mieux les retrouver après. Délesté du poids de nos lâchetés, lavé par les vagues, rempli de lumière… Il y a des lieux qui sont un APPEL ! Appel de l’infinie beauté de l’horizon. Appel vers ce qui est essentiel, juste, peu… pas grand chose et pourtant, si vrai. Si puissant d’évidence que nos « paraîtres » s’effondrent, s’émiettent comme un château de sable. WRAC’H PETITE MAISON (...)
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