Et voici qu’elle arrive avec son tas d’ordures, à l’intérieur d’une poubelle fracassée par les années. Elle bougonne des mots, des mots incompréhensibles, elle parle d’un amour, d’un souvenir de cet homme à la peau comme l’olive, à l’odeur comme la terre, elle se rappelle et de temps en temps elle chante pour oublier. Elle balaie avec rage, comme si elle essayait de balayer sa vie, ses peurs, ses rêves perdus. Elle joue avec les fourmis, elle n’aime pas tuer les fourmis, ce sont (…)