Compagnie A Petit Pas
  • Résidence à Roubaix chez mes "Ogres"

    1er septembre 2011, Leonor

    Lundi 7 juin 2011 Arrivée à Roubaix, la ville aux sirènes échouées et aux cheminées délabrées, le lundi à 19h30, après toute une journée au train depuis mon bout du monde. J’aime le temps qui s’étend et s’étire dans le train, il me permet d’écrire, de lire, de dormir, de regarder les uns et les autres, embourbés dans leurs valises, dans leurs regards chétif et fugitifs. Des gens qui vont quelque part, des gens enfermés en eux, yeux figés sur leurs ordinateurs, sur leurs pensées… Je (…)

  • Regard sur la saison qui vient de s'écouler…

    30 mai 2011, Leonor

    « Temps qui passe, temps qui s’envole, temps immobile et toujours le même. Nous passons à travers lui, nous le traversons, nous vieillissons en lui, face à lui, contre lui. Nous sommes les passagers du temps, ce temps, le nôtre, vieux comme un fossile. Nous arrivons et nous partons, ça passe, c’est tout ! En attendant de savoir, soyons… » « ÊTRE » est la devise de cette saison qui s’écoule encore une fois face à nous. La compagnie A Petit Pas a essayé d’être au plus prêt de vous, à (…)

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  • Révolution en Espagne

    30 mai 2011, Leonor

    Je peux résister à tout sauf au désir de me révolter, au besoin vital, charnel et carnivore de dire non face à l’injustice. Ça a toujours était ainsi. Une gangrène, un tique au coup qui gonfle et te suce le sang jusqu’à la moelle. Se révolter ou mourir. Je peux rester des jours, des nuits cloîtrée dans un trou, enfermée puant la vieille clope, ne pas faire l’amour depuis des mois, me sentir vieille comme un torchon de cuisine usagé par l’huile et la crasse. Mais je ne peux pas, je n’ai (…)

  • Les jambes de Luz

    5 mai 2011, Leonor

    Les jambes de ma fille, Luz, sont pleines de bleus, de sang, des traces de ses péripéties en vélo, sur les arbres. Ses luttes avec les orties, dans un chemin au bord d’une falaise. Elle est fière de nous montrer ses blessures de guerre, et moi je suis fière de la voir si fière. Quand je regarde ses jambes je me vois moi, petite fille et je vois mon père et tous les autres qui me répétaient à l’infini : Une fille à des jambes immaculées. Une fille ne joue pas avec les garçons. Une fille ne (…)

  • Se mettre en écriture…

    1er avril 2011, Leonor

    J’ai un fil à dérouler, une langue à délier, des mots à éructer : MYTHES FABLES RECITS enfouies au plus profond de moi, derrière les roseaux. Faire entendre la voix mystérieuse de la nuit, les monstres qui nous habitent ! Une chose est claire : je dois dire sans concession je dois dire sans censure, je dirais plus : CRIER. La langue est un langage qui vit en nous depuis la nuit des temps, enfermée au ventre de notre plus lointain souvenir, celui de l’utérus. Elle est écho, pulsation… (…)

  • Dans la plage du moulin Blanc (Brest)

    26 février 2011, Leonor

    « La Mer est calme, mes filles : Louison et Luz jouent sur l’araignée, moi j’observe le bleu du ciel et je pense… De temps en temps un père avec son enfant me regarde… penser » Si je n’ai pas le désir de réussir, si je n’ai pas le désir de faire une oeuvre magistrale. Si ce qui me pousse est le désir de m’exprimer et par conséquent de traduire en mots, en corps, en acte créatif et théâtral (parce que c’est celui-ci mon monde) cette chose sensation qui m’habite. Je ne dois pas avoir peur. (…)

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  • A Mulhouse avec Tro Heol

    8 février 2011, Leonor

    Samedi 5 février 2011 à Mulhouse Je suis à l’hôtel Salvator (chambre 309). Petit déjeuner à 8’45h. A 9’34h je monte dans ma chambre pour finir (enfin) le livre La Escriture o la Vida de Semprun. Depuis hier, dans le camion je réfléchis à la notion « d’intimité » que l’artiste (n’importe quel artiste : comédien/peintre/poète/danseur…) établit ave l’œuvre. Plus précisément : Qu’est-ce que c’est l’intimité de l’acte créatif ? Est-ce qu’il faut cet état pour créer ? Qu’est-ce que ça (…)

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  • Ce que je porte

    27 janvier 2011, Leonor
    Femme

    Je porte en moi le poids du silence celui de la guerre et des vaincus. Je porte en moi la tristesse et la force de ma mère et de toutes les femmes qui l’ont précédée. Je porte en moi le désir de comprendre, de me comprendre, de comprendre l’autre et le monde qui nous entoure. Je porte en moi les injustices subies par ma sœur (sourde-muette) et par ceux, comme elle, laissés pour compte… Je porte en moi le déracinement et l’étrangère que je suis. Je porte en moi une petite fille devenue mère, (…)

  • Les comédiens de Je rentre à la maison

    27 janvier 2011, Leonor

    La preuve de la catharsis théâtrale chez mes comédiens !

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  • Acte de décès de mon grand-père paternel

    27 janvier 2011, Leonor

    L’été 2010 je suis retournée à ma terre avec le désir de rencontrer ma famille et de leur demander qu’est-ce qu’ils savent sur la guerre civile. Je savais que devais faire cela pour moi, pour la mémoire de mes proches. J’ai rencontré la famille Garcia (ma mère) lors d’une fête dans la maison de campagne d’un de mes cousins. Tous étaient là réunis autour du jambon, du vin et de la paella. Nous avons parlé de tout ce qui a été caché, nous avons ri, pleuré mais aussi chanté : « A las (…)

  • La première fois

    27 janvier 2011, Leonor

    Toute première fois est un évènement… Un moment unique à vivre seul, à deux, à plusieurs, face à la mer, dans une chambre d’hôpital, d’hôtes, au coin d’une rue, ailleurs. Toute première fois peut-être souvenir douloureux, acte d’amour, déclic, cicatrice… enfin ! Aujourd’hui est une première fois pour moi, pour nous. L’équipe de la Cie A Petit Pas (Bastien, Jessica, Nicolas, Adrien et moi même) et l’équipe des webmasters du Fourneau (Yffic et Jean-Marie). Notre site internet vient de naître (…)

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  • Réflexion sur le processus de création

    25 janvier 2011, Leonor

    (Dans le T.G.V de retour à Brest, il est 19’50h) « Je dois accueillir tout ce qui arrive à moi, sans rien me refuser. Etre enfermée dans une forme n’aide pas au voyage. Et une première sensation n’est que le souffle du départ pour se mettre en écriture. Laisser fleurir le champs des images, comme un champ en jachère où un jour il y a un coquelicot et on croit que c’est LUI le plus beau puis un autre jour un autre et ainsi… Laisse les autres, l’inattendu faire trace et écris en toi »

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