
Lundi 7 juin 2011 Arrivée à Roubaix, la ville aux sirènes échouées et aux cheminées délabrées, le lundi à 19h30, après toute une journée au train depuis mon bout du monde. J’aime le temps qui s’étend et s’étire dans le train, il me permet d’écrire, de lire, de dormir, de regarder les uns et les autres, embourbés dans leurs valises, dans leurs regards chétif et fugitifs. Des gens qui vont quelque part, des gens enfermés en eux, yeux figés sur leurs ordinateurs, sur leurs pensées… Je (…)